Les Amis du Musée de la Résistance et le Comité départemental du Souvenir des fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure sont heureux de vous inviter à leur événement.
Venez rencontrer Louis POULHÈS, agrégé et docteur en histoire, ancien directeur régional des Affaires culturelles de Bourgogne qui présentera son nouveau livre « Journal d’un otage français (1941-1942) » d’après les cahiers de Pierre Rigaud, récemment publié aux éditions Atlande.
Le mardi 14 octobre 2025 à 18h
aux Archives départementales de Loire-Atlantique (6 rue de Bouillé 44035 Nantes)
Le mercredi 15 octobre 2025 à 17h
à la Médiathèque de Châteaubriant (6 place Saint-Nicolas 44110 Châteaubriant)
Informations pratiques
- Entrée libre et gratuite – sans réservation
- Sur place, le livre sera vendu au prix de 25,00€*.
*Une partie des bénéfices sera reversée à l’association des amis du musée, co-organisatrice de l’événement. - Vous pourrez ainsi le faire dédicacer par l’auteur à l’issue de la présentation. Ceux qui ont déjà l’ouvrage, n’hésitez pas à venir avec.
- Pour rappel, le livre est en vente à la boutique du musée à Châteaubriant ouvert au public les mercredis et samedis après-midis (14h à 17h).
- Vous pouvez aussi vous le procurer en ligne sur le site internet de l’éditeur Atlande, dont voici le lien pour accéder directement à la notice du livre.
En savoir plus sur le livre

Extrait:
Trois humbles cahiers d’écolier, couverts d’une écriture limpide, quasiment sans ratures. Ainsi se présente le journal de Pierre Rigaud, conservé aujourd’hui au Musée de la Résistance Nationale. Un trésor : les écrits d’un otage fusillé le 7 mars 1942 près de Compiègne, un homme parmi les 800 exécutés comme tels par les Allemands en France. Si nombre des fusillés ont écrit une dernière lettre face à la mort, aucun n’a rédigé un tel document. Jour après jour, ces 262 pages manuscrites relatent 209 jours d’internement au camp de Choisel à Châteaubriant. Il s’agit pour Rigaud de garder trace, pour lui-même et pour l’avenir. On y lira, témoignage ô combien précieux, menus et grands événements de la vie quotidienne, quelques rares informations venues de l’extérieur, des réactions à chaud, sans déformation par les souvenirs plus ou moins lointains comme c’est le cas des mémoires rédigés parfois des dizaines d’années plus tard. Le plus souvent des faits. Les commentaires généraux sont rares, toujours orientés par l’utilité collective. Aucun apitoiement sur lui-même. Beaucoup d’ironie et une perspicacité rare.
Introduit et annoté, le texte est complété par diverses lettres et témoignages ainsi que par une galerie de portraits de personnages cités.